Au delà de la mer

Mille couleurs éclatent et se répandent,
Mille écumes viennent se jeter.
Assise sur mon rocher j'appréhende
La vague qui va venir se briser.

Le soleil au loin me sourit,
Ses derniers rayons dansent,
Dansent avec la mer ennemie.
A chaque coucher, une transe.

Et moi, patiente et sereine je regarde
Cette furie, cette folie de la mer.
Nombre m'ont dit de prendre garde
A cette mauvaise âme vile et solitaire.

Elle engloutie le soleil de ses vagues hautes,
Elle assombrie le ciel de ses tourments bleutés.
Si le soleil meurt, on dit que c'est ça faute,
Si tous les jours on le voit agoniser.

Au delà de la mer, le soleil se meurt.
Au delà de la mer, les couleurs pleurent.
Et chaque soir la lumière s'éteint.
Et chaque soir on espère le lendemain.

Comments

[Totbung]

Le petit être des forêts rougit jusqu'à la racine des cheveux, cela lui fait super plaisir d'avoir pu aidé Violaine...

De nada, es muy normal (Pour les non hispanophones : De rien, c'est très normal)

[Vio]

Merci totbung pour tous ces commentaires !
Merci pour les fautes d'orthographe... c'est mon défaut le plus... embêtant ! ^^

Et très bonne idée pour le "s'y briser" merci !! (^3^)

[Totbung]

J'aime bien ton poème sur la mer et surtout ton dernier ver, "Et chaque soir, on espère le lendemain."

Par contre, des ptites fautes d'orthographe se sont glissées dans ton poème, me permets-tu de te les indiquer ?


Elle engloutit le soleil de ses vagues hautes,
Elle assombrit le ciel de ses tourments bleutés.
Si le soleil meurt, on dit que c'est sa faute,
Si tous les jours on le voit agoniser.

Et puis pour ta première strophe, que penses-tu de :

Mille couleurs éclatent et se répandent,
Mille écumes viennent se jeter.
Assise sur mon rocher j'appréhende
La vague qui va venir s'y briser.

Voili voilou, à toi de voir :)